Supprimer le chômage? Oui mais comment?

par Frédéric0 Lun 19 Jan - 16:02

Le chômage : une fatalité, un mal nécessaire…?

Le chômage pourrait être comparé à une maladie que tout le monde peut attraper. Il touche, en moyenne, 10 % des Français. Comme la maladie, le chômage détruit des millions de vie parce que nous ne sommes pas parvenus à nous en « immuniser ».

Pourquoi, alors, ne pas continuer à comparer le chômage à une maladie et à poursuivre notre réflexion : Pourquoi ne pas nous inspirer des travaux de Pasteur pour chercher un remède au premier maux de notre société.

Le principe de la vaccination est d’inoculer une très faible quantité de la maladie afin que le corps puisse apprendre à se défendre. Pourquoi ne pas appliquer ce principe avec le chômage : pourquoi ne pas le partager pour qu’il ne devienne plus un mal qui gangrène la société mais une occasion unique afin de mieux rebondir dans sa vie professionnelle.

10 % de la population est actuellement au chômage. Or 100 % de la population active craint de se retrouver un jour au chômage. Pourquoi ne pas partager cette maladie qu’est le chômage afin de soulager l’individu de cette « maladie ». Une « maladie » dont on pourrait guérir puisque plus personne ne se retrouverait à plus de 10 % de sa vie active en période d’inactivité.

Pour ne plus tomber malade, il suffit de nous vacciner. Et si pour ne plus avoir peur du chômage nous le partagions.

Si 10% de population active est au chômage, pourquoi les 90 % restants ne partagerait pas leur travail ?

Ainsi, nous pourrions imaginer une société dans laquelle tous les actifs qui la constituent s’arrêteraient, par exemple, une année tous les dix ans. (Correspondant au 10% de taux de chômage)

Cette année « de chômage » pourrait être mise à profit pour faire tout ce que bon lui semblera. Par exemple, une année tous les dix ans permettrait aux travailleurs de mieux s’adapter au monde du travail (formation) ou bien permettrait de se reposer (une année sabbatique sous forme de voyages, l’apprentissage d’une langue, d’un sport, etc…) ou bien encore, dans un monde qui évolue de plus en plus vite, en apprenant un autre métier sous forme d’une reconversion professionnelle par le biais d’une reprise d’études ?

Qui n’a pas rêvé de changer de métier mais par faute de temps et de moyens n’a que très rarement eu cette chance ?

Combien coûte un chômeur par an à la société ? Combien se retrouvent sur le carreau au bout de leur dédommagement sans qu’ils ne soient en capacité de retrouver un emploi ?
Tous ceux qui ont souffert du chômage savent combien cette situation est destructrice pour l’individu mais également pour la collectivité.

Si, tous, nous savons que nous retrouverons un emploi au bout d’un an ; le chômage (que nous pourrions appeler autrement ?) ne sera plus une angoisse mais, au contraire, une formidable opportunité pour chacun d’entre nous de nous ressourcer, de nous reconstruire et pourquoi pas, de nous réinventer.

par **Olivier** Mar 20 Jan - 7:29

Bonjour à toutes et à tous, Salut Frédéric,

Pour répondre à ta proposition, le premier des problèmes que pose ta réflexion, c'est l'individualité de chacun d'entre nous. Ceux qui ont une bonne place ne seront pas prêts de la laisser. Celui qui aura un métier qui lui plait, qui lui rapporte suffisamment, qui lui laisse assez de loisirs, penses tu qu'il voudra bien le laisser à un autre pendant un an ? J'ai un doute.

Il y a aussi une partie de la population qui, elle, n'est pas salariée, les entrepreneurs, les indépendants, etc... Que peut on faire pour eux ? Ils ont choisi leur vie et ils ne voudront pas en changer, ni même s'arrêter pendant une période plus longue que celle de quelques vacances.

Viennent ensuite les fainéants, les assistés, et ceux qui ne veulent pas d'un travail qui leur ferait perdre leurs avantages (allocs diverses et variées dont seul la France est capable...)

Personnellement, je pense que pour réduire le chômage de façon plus efficace, il faut déjà commencer par la chasse au profiteurs de tous bords, je parle aussi de certains employeurs qui profitent des failles, nombreuses, du système.

Il ne faut pas aider les gens à vivre sans travail, mais leur donner envie d'en avoir un et sanctionner sévèrement ceux qui trichent.

Il faut aussi utiliser les moyens que nous avons à ce pourquoi nous payons, je parle bien entendu de toutes les cotisations, des employés mais aussi des employeurs pour la formation qui représente des milliards et dont quasiment personne d'autre que la fonction publique ne profite. Où va cet argent ? Certainement pas là où il était prévu...

Laissons aussi les gens entreprendre, notre société n'aime pas ceux qui réussissent, qui gagnent beaucoup d'argent. Ca sous-entend qu'ils sont forcement des tricheurs.
Combien se sont cassé le nez face à une administration retors pour des détails, et ont préféré abandonner parce qu'on ne les aide pas à aller au bout de leur projet ? Laissons les tenter leur chance, s'ils se plantent, il faut leur laisser une autre chance, c'est en faisant des erreurs que l'on devient meilleur.
Bien sur il y a les tricheurs, ceux qui déposent le bilan et rachètent leur propre société avec un prête-nom, afin de ne pas honorer leurs dettes faites en conscience. Mais qui est dupe ? Tout le monde connait quelqu'un qui a fait ça, pourtant personne ne dit rien... Pourquoi ?

Bonne réflexion et bonne journée.

Olivier

par Frédéric0 Mer 21 Jan - 17:03

Bonjour à tous,
Evidement ma proposition de partager le mal de ces dernières cinquante dernières années qu'est le chômage ne peut pas marcher pour certaines catégories de travailleurs. Mais, je dirai que dans un premier temps, ce que je propose c'est avant tout une certaine philosophie du monde dans lequel nous vivons et plus particulièrement nous travaillons.

Dans un monde professionnel, chaque année plus incertain où les métiers, les enjeux évoluent de plus en plus vite et ou plus personne n'est assuré de garder un même métier toute sa vie je me disais que cette idée possédait le double avantage de la possibilité de changer de métier en se formant pendant 1 année et de retrouver son emploi si au bout de cette année l'individu en question souhaite retrouver le même emploi.
Il n'y a donc pas de crainte de perdre son boulot si c'est celui que l'on aime. Il y'a tellement de gens qui n'aiment pas ce qu'ils font et qui n'ont pas pu ou pas voulu accéder à d'autres choix qu'il est dommage que ces mêmes personnes n'aient pas d'autres choix d'évoluer.

Tu me parles de laisser leur chance à ceux qui veulent entreprendre. Je suis pleinement d'accord et c'est ce que je propose avec cette idée.

Par ailleurs cela fait plusieurs fois que tu me parles des tricheurs, de ceux qui ne voudront pas que les choses changent car ils en profitent. Nous ne sommes pas là pour montrer du doigt les individus qui trichent, nous sommes là pour faire des propositions les plus concrètes possibles afin d'améliorer notre société. De stigmatiser le comportement de certains individus n'a d'intérêt que si il nous donne l'occasion de faire des propositions concrètes pour améliorer cette situation.

Ce site est un site participatif et constructif. Tu veux effectivement dire beaucoup trop de choses à la fois, c'est pourquoi je t'invite à te concentrer non pas sur les comportements délictueux de certains mais d'utiliser tous tes neurones à oeuvrer pour le bien commun.

Pour finir, si nous voulons avoir la moindre chance d'être entendu et écouter, rien ne pourra se faire si nous nous attaquons aux personnes et à leurs comportements plus ou moins frauduleux.

N'oublie pas! C'est le système qui nous perverti et c'est le système qu'il faut remettre en cause, pas les hommes à qui, de toutes façons, il faudra bien "effacer l'ardoise" si l'on veut construire ensemble...

Venez participer à notre débat! Venez faire vos propres propositions!

par Le Ché Ven 23 Jan - 22:34

Bonjour camarades,

Je pense que il ne faut pas opposer les citoyens entre eux.

Il faut mieux répartir le temps de travail en faisant par exemple, la semaine de 20H et en interdisant les heures supplémentaires.

Comme ça tout le monde aura du travail et il en aura aussi pour que des immigrés puissent venir en France trouver de quoi nourrir leur familles.

par **Olivier** Ven 23 Jan - 23:24

Bonsoir Le Ché, le forum,

C'est une idée tout à fait louable, et j'aurai tendance à souhaiter ce genre de solution, mais, parce qu'il y a un mais...
Qui dit semaine de 20 heures, dit salaire à la baisse, et qui dit salaire à la baisse dit vie misérable plus plus de monde encore qu'actuellement.
Je pense plutôt qu'une partie de la solution consisterait à créer un surplus de travail.
Plutôt que de dépenser des fortunes considérables en représentations diverses et variées de tous les élus de la république, nous utilisions cet argent à investir dans ce dont nous avons le plus besoin en ce moment, le logement? Plus nous construisons ou rénovons, plus ça augmente le nombre d'emplois directs, et par voie de conséquence, les emplois indirects.
Plus d'emplois rémunérés à leur juste valeur, plus de gens qui dépenses, donc plus de revenus pour les autres corps de métier, et ainsi de suite...
Une répartition plus égale des dépenses de l'état pourrait être une partie de la solution.

Bonne soirée.

Olivier

par Frédéric0 Dim 25 Jan - 18:16

Bonjour le ché, olivier,
Ce que nous propose le ché est louable mais je suis d'accord avec Olivier. Mieux répartir les charges de l'état est une voix déjà réclamé par Bruxelles...
Je pense qu'il nous faut une révolution philosophique et culturelle : si nous supprimons le chômage (en le partageant) comme je 'lai proposé plus haut vous faite
de cette année sabbatique la possibilité de vous recycler de vous adapter à un monde toujours changeant. Le changement est pour l'instant vécu comme un traumatisme parce que tout le monde à peur de perdre son emploi. Sans cette menace (le chômage) nous n'aurons plus peur de nous adapter tous les 10 ans à un nouveau métier.
Bonne soirée
Fred